DISTIQUES
D‘APRÈS LE GASPARD DE LA NUIT
DE ALOYSIUS BERTRAND, 1845
par John M. Bennett
Oeil et fétu, poule noir
j‘égorge une puce
Toits de mandoline
la fenêtre rouge
L‘ombre encendié
le trébuchet la tulipe
Lampion décharné
boite de l‘âne
Nul bruit nul poisson
corridor de l‘épine
Ventre de lazzi d‘éponge
la hache la ceinture
La viole cassée la bouche
salamandre de mon écritoire
L‘encre de Lulle livre de perruque
la mouche grillée de mon oeil
Vacarme des jambes
heure des bottes qui fument
Morfondu le rat de fer
araignée de l‘encendre des cochons
La fenêtre m‘etrangle mon ventre
un poisson de lumière
Hanche de violettes crépuscules
des barbes du pauvre derrière
L‘hautbois encorné le jambon
comment maligne? la baguette
La foule s‘achemine a le pain
l‘église qui brûle dans la place d‘honneur
Les doigts d‘une maille ne tintait plus
la derrière des rats débaptisés
La terre les vitraux ma chambre morte
genou qui plonge a la blessure
Haleine du lac ma tarantule
jaune mon oreille de nuit pleuré
Eléphant de peau soleil de
muraille qui vague, ma cave
L‘ombre de papillon la larve
des clochers vagabondes
La larve de ma crinière
douces ladres de la langue
J‘ai dormi dans les flammes des
livres mués le clocher de ta voix
Le toit le forêt la cellule
la verve brisée la cendre des bras
L‘écume de ta fenêtre la
fluide d‘Ondine la robe qui nage
Salamandre morte, sourde comme
ta chanson jetée comme le fer
La chatte phosphorique les rocs
innombrables l‘écume en butte
Schup! Schup! Le gibet
sur l‘herbe la vigne laronne
Le bourgois gelé le givre des
dents les yeux de la langue
Tue! Tue! La clef de dormir
la porte schismatique la chair
Os des ténèbres un coq du
ventre des trois doigts trouvés
Les mains lourdes la source
lente j‘ai oublié la fin
Écho des pages tête de cloche
cheveux des cavernes disparus
Canicule, nuque de l‘autre
qui flotte sur le granit
Alguazil du cou la bouche et
cacher la tête dans le lac
Coffre d‘oreilles chair d‘oreilles
pluie d‘oreilles oreilles d‘oreilles
La bague la mouche les chocs
le brouhaha du silence
Polenta a l‘oeil miroir
éphémère du visage
Brumes des chroniques
coq enflammé, écho des oeufs
Cendres et colombes yeux
des mortes et du chaos radieux
Le fou écrit une fenêtre
frappe son livre sur le lac
La main, la barque plus vomie
le perfume de la plume de cimetière
Le lit de la biche etoilée
haleine de la fenêtre mourante
Vapeurs de lendemain, être
qui ne songe plus de ce voyage
Les lèvres fermés l‘air
paralytique le cheval étranglé
Fossés pleins de bruit l‘écho
de la main les loups du coeur oublié
L‘eau en branle la carcasse
d‘un oeil un chien flotant
Le livre tombé le poète symbolique
le corps diaphane du journaliste
John M. Bennett
28 de juin de 2011
D‘APRÈS LE GASPARD DE LA NUIT
DE ALOYSIUS BERTRAND, 1845
par John M. Bennett
Oeil et fétu, poule noir
j‘égorge une puce
Toits de mandoline
la fenêtre rouge
L‘ombre encendié
le trébuchet la tulipe
Lampion décharné
boite de l‘âne
Nul bruit nul poisson
corridor de l‘épine
Ventre de lazzi d‘éponge
la hache la ceinture
La viole cassée la bouche
salamandre de mon écritoire
L‘encre de Lulle livre de perruque
la mouche grillée de mon oeil
Vacarme des jambes
heure des bottes qui fument
Morfondu le rat de fer
araignée de l‘encendre des cochons
La fenêtre m‘etrangle mon ventre
un poisson de lumière
Hanche de violettes crépuscules
des barbes du pauvre derrière
L‘hautbois encorné le jambon
comment maligne? la baguette
La foule s‘achemine a le pain
l‘église qui brûle dans la place d‘honneur
Les doigts d‘une maille ne tintait plus
la derrière des rats débaptisés
La terre les vitraux ma chambre morte
genou qui plonge a la blessure
Haleine du lac ma tarantule
jaune mon oreille de nuit pleuré
Eléphant de peau soleil de
muraille qui vague, ma cave
L‘ombre de papillon la larve
des clochers vagabondes
La larve de ma crinière
douces ladres de la langue
J‘ai dormi dans les flammes des
livres mués le clocher de ta voix
Le toit le forêt la cellule
la verve brisée la cendre des bras
L‘écume de ta fenêtre la
fluide d‘Ondine la robe qui nage
Salamandre morte, sourde comme
ta chanson jetée comme le fer
La chatte phosphorique les rocs
innombrables l‘écume en butte
Schup! Schup! Le gibet
sur l‘herbe la vigne laronne
Le bourgois gelé le givre des
dents les yeux de la langue
Tue! Tue! La clef de dormir
la porte schismatique la chair
Os des ténèbres un coq du
ventre des trois doigts trouvés
Les mains lourdes la source
lente j‘ai oublié la fin
Écho des pages tête de cloche
cheveux des cavernes disparus
Canicule, nuque de l‘autre
qui flotte sur le granit
Alguazil du cou la bouche et
cacher la tête dans le lac
Coffre d‘oreilles chair d‘oreilles
pluie d‘oreilles oreilles d‘oreilles
La bague la mouche les chocs
le brouhaha du silence
Polenta a l‘oeil miroir
éphémère du visage
Brumes des chroniques
coq enflammé, écho des oeufs
Cendres et colombes yeux
des mortes et du chaos radieux
Le fou écrit une fenêtre
frappe son livre sur le lac
La main, la barque plus vomie
le perfume de la plume de cimetière
Le lit de la biche etoilée
haleine de la fenêtre mourante
Vapeurs de lendemain, être
qui ne songe plus de ce voyage
Les lèvres fermés l‘air
paralytique le cheval étranglé
Fossés pleins de bruit l‘écho
de la main les loups du coeur oublié
L‘eau en branle la carcasse
d‘un oeil un chien flotant
Le livre tombé le poète symbolique
le corps diaphane du journaliste
John M. Bennett
28 de juin de 2011
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